sexta-feira, setembro 29, 2006

Cinco perguntas belgas de alcance universal

 Depois do confronto jurídico da imprensa belga com a Google,
começam a aparecer as perguntas de fundo sobre as verdadeiras questões que, hoje, se colocam à  imprensa escrita face às novas formas de comunicação.
Três características importantes já ela perdeu.
Restam-lhe duas.
Ambas discutíveis e precárias.

 

1. La presse écrite a-t-elle encore l'exclusivité de l'information ? Réponse : De moins en moins ou souvent pas du tout. L'info brute est sur le net et en plus… gratuitement
2. La presse écrite a-t-elle encore le monopole de la rapidité de l'information ? Non. Face à Internet, même un quotidien apparaît comme dépassé alors que les portails offrent des informations réactualisées toutes les demi-heures
3. La presse écrite a-t-elle le monopole du volume de l'information ? Là encore, il n'y a pas photo… les infos sur web sont illimitées. Comme disent les Américains, “you name it, we got it”.
4. Posons également la question du prix ? La radio est gratuite, la TV aussi, Internet l'est aussi et on a même aujourd'hui une presse quotidienne du genre Metro, plutôt bien faite et …gratuite
Bref, aujourd'hui, il n'y a plus que la presse écrite qui est encore payante. Est-ce tenable à moyen terme face aux jeunes générations qui sont désormais habituées à ne plus rien payer ?
5. Reste la dernière et provisoire question: qu'en est-il de l'analyse et de l'explication ? Pour le moment, la presse écrite a encore un avantage sur ce point là. Pour la simple raison que les journalistes sélectionnent et hiérarchisent l'information. En clair, ils lui donnent du sens, ce qui n'est pas rien. Et ce qui n'est pas le cas du Net qui reste encore (excusez-moi de l'expression), un « foutoir à informations ».
D'où ma vraie dernière question : les jeunes générations veulent-elles encore du sens ou se contentent-elles d'une info brute ? La question reste posée.

Source: Trends.be

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