quinta-feira, janeiro 04, 2007

Enforcamento: apenas uma jogada política





Penso que é o pior que os americanos podiam fazer, em nome dos valores da civilização e da democracia de que se pretendem missionários e cruzados armados no Iraque.


Mas é uma explicação possível para a precipitação justiceira na execução de Saddam.


Tentar um volte-face na situação desesperada em que os americanos se encontram no Iraque, atirando como engodo político aos chiitas e ao Irão, o cadáver do odiado tirano.


A encenação que acompanhou a execução de Saddam, com a insólita troca de insultos sobre a morte por Saddam de um antigo dirigente chiita, podia fazer parte desta montagem teatral à volta deste enforcamento.

A morte-relâmpago de Saddam seria a "bomba atómica" possível para os americanos tentarem apressar o fim ou, pelo menos, alterar o panorama negativo da guerra do Iraque.

E bem sabemos que esta, é não só uma tradição americana, mas uma tradição de que os americanos foram inventores e iniciadores.







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affaiblir les Irakiens en exacerbant les contradictions et les différences qui opposent notamment les chiites et les sunnites et, ensuite, jeter tranquillement les bases d’un futur Etat irakien à majorité chiite pro-américain, capable d’endiguer la « menace » iranienne.


Les faits pouvant participer à corroborer une telle lecture sont nombreux. Le premier d’entre eux reste bien entendu l’exécution de l’ancien maître de Baghdad qui ne peut être interprétée autrement que comme un cadeau fait par les Etats-Unis aux chiites d’Irak.


L’Iran aussi a célébré sans retenue la disparition de l’ex-président irakien. Nombre d’observateurs ne s’expliquent pas non plus comment l’Iran a pu prendre ainsi le risque de s’aliéner les opinions arabes (qui sont majoritairement sunnites) au moment où il se confirme de plus en plus que leur pays - qui a actuellement le statut de puissance régionale - est dans le collimateur de Washington. Des opinions qui plus est l’ont, jusque-là, soutenu dans le bras de fer qui continue à l’opposer au Conseil de sécurité de l’ONU sur la question du nucléaire. En ce sens, l’on trouve étonnant que Téhéran - qui a habitué à être perspicace - n’ait pas prévu que sa réaction pouvait jouer en sa défaveur et peut-être ouvrir la voie à son isolement.
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